FINALES DE COUPE DE FRANCE DE BASKET (fin)

Basket Landes – Tango Bourges 63-76 (13-14 19-17 18-20 13-25)
Arbitres : Yacine Melab, Amel Dahra et Laïla Ouardad.
BASKET LANDES : 24 paniers sur 62 tirs dont 2/14 à 3 pts, 13 LF/23, 36 rebonds, 15 passes décisives, 15 balles perdues, 6 interceptions, 22 fautes – Peterson (23), Salvadores (4), Djaldi-Tabdi (cap.), Geiselsolder (9), K. Chery (6) puis Fuehring (11), Pardon (3), Macquet, Y. Ewodo (7), Bussière, ent : Julie Barennes.
TANGO BOURGES : 27 paniers sur 74 tirs dont 3/16 à 3 pts, 19 LF/27, 55 rebonds, 10 passes décisives, 15 balles perdues, 4 interceptions, 22 fautes – Steinberga (12), Michel-Boury (cap. 2), Astier (12), Alexander (22), Mann (2) puis Nacikaite (7), Colley, Filip (3), Spanou (5), Duchet (11), ent : Olivier Lafargue

BOURGES VAINQUEUR LOGIQUE DE BASKET LANDES

Quelques jours après la claque reçue par le Tarbes GB avec cette élimination surprise dès les quarts de finale des play-off même si Olivier Lafargue a rappelé « qu’il n’y a rien d’acquis dans ce championnat difficile, de plus en plus serré. Alors oui, je suis très content de ce qu’on a fait et je tiens à mettre en exergue aussi le travail de mes deux adjoints, Jérôme Authier, Virgile Abel. Il faut être heureux quand on gagne, c’est le cas aujourd’hui et je suis fier d’être dans ce club« , le Tango Bourges a réagi de la plus belle des façons en privant Basket Landes de la passe de trois et en s’offrant sa douzième Coupe de France ce qui gonfle le nombre de titres, toutes compétitions confondues à 44, une véritable référence dans le sport français aux côtés d’un… Montpellier Handball par exemple.

Du côté landais, on l’a joué fair-play, Julie Barennes reconnaissant « que Bourges a mérité sa victoire. Outre le problème du rebond (19 prises de différence, Ndlr), on ne joue pas très bien, on a manqué de fluidité, d’adresse… Mais la vie est belle, on était pour la troisième fois d’affilée à Bercy en finale, je suis fière de ce qu’ont fait les filles. » Des filles qui n’ont mené que 7’14 sur la durée de la finale avec un + 3 (17-14) dans le meilleur cas de figure. Et si, grâce à Peterson, à un degré moindre de Fuehring, Basket Landes était encore en vie à la 33e (52-55), les Berruyères ont alors accéléré, enfonçant le clou par Alexander (MVP avec ses 22 points, 15 rebonds), Astier dans le money-time, bien relayées sur l’ensemble par Mann (13 rebonds, 6 passes) ou Steinberga (7 rebonds). Un 16-7 en une poignée de minutes (71-59) déroulait le tapis rouge pour les Tangos qui validaient du même coup leur ticket en Euroligue ce qui n’avait rien d’anecdotique pour un club de ce standing.

LA JDA DIJON S’OFFRE STRASBOURG DANS LE FINAL

JDA Dijon – SIG Strasbourg 83-70 (24-19 18-22 16-19 25-10).
Arbitres : Mehdi Difallah, Maxime Boubert, Pierre Landy.
JDA DIJON : 30 paniers sur 56 tirs dont 10/20 à 3 pts, 13 LF/23, 38 rebonds, 20 passes décisives, 14 balles perdues, 7 interceptions, 21 fautes – Hammonds (11), Obiesie (7), Alingue (4), Holston (cap. 5), Hunt (13) puis Caver (4), Ducote (2), Oniangue (16), Chikoko (20), Dokossi (1), Marin-Birkener, Vincennes, ent : Laurent Legname.
SIG STRASBOURG : 24 paniers sur 63 tirs dont 6/23 à 3 pts, 16 LF/21, 33 rebonds, 18 passes décisives, 11 balles perdues, 5 interceptions, 23 fautes – Brooks (10), Cavalière (cap. 7), Lacombe (7), Hooker (2), Mc Gee (19) puis Booth III (13), Invernizzi (6), Dallo (2), Maille, Akin (4), I. Piétrus, ent : Massimo Cancellieri.

Il y a trois semaines de cela, les Dijonnais (13e) avaient renversé leur adversaire alsacien (10e) dans un choc de seconde partie de tableau de Betclic Elite (80-68), confortant le 64-81 victorieux de l’aller sur le parquet de la SIG . Ce samedi, dans une Accor Arena pleine ou presque, les Bourguignons ont récidivé assez logiquement au terme d’une finale de bonne facture. Pointés en tête 23’21 du temps contre 12’43 à des Alsaciens qui n’ont pu prendre que 4 points d’avance un court instant (49-53, 27e), les joueurs de Laurent Legname qui n’ont connu leur pic… qu’au coup de sifflet final (+ 13, 83-70 donc) ont dû patienter vraiment jusque dans les toutes dernières minutes pour s’envoler enfin au score et être sacrés. En effet, dans le Quart 4, celui-ci est resté longtemps équilibré, 62-62 (et 7’34 à jouer), 68-68, 68-70, 73-70 (et 2’24) avant de boucler leur finale (la seconde de remportée dans leur histoire après celle de 2006) sur un 15-0 alors qu’ils étaient menés 68-70 au tableau d’affichage. Meilleur scoreur de l’après-midi, Vitalis Chikoko a été élu MVP d’une rencontre achevée sur un 103/70 au niveau de l’évaluation.