Né en Afrique du Nord, Montpelliérain d’adoption depuis 1980, Frédéric Combe est, à 55 ans, en pleine reconversion. Après l’industrie pharmaceutique, celui qui a été directeur associé dans une entreprise liée aux soucis de bien être, de stress, est coach-consultant mental depuis une décennie, une activité complétée par des soins énergétiques. Un vécu, des expériences… qui, à un âge charnière, se sont concrétisés par la sortie de ce « A la Rencontre de son Ombre – Un Voyage vers l’Unité de Soi ». Entretien.
Quelle est donc la genèse de ce « A la Rencontre de son Ombre – Un Voyage vers l’Unité de Soi » ?
Cela remonte à une période, il y a 15-16 ans, où j’ai fait une formation de coaching qui m’a apporté plein d’outils supplémentaires. J’ai découvert Carl Gustav Jung (psychiatre suisse décédé en 1961, créateur du concept « l’inconscient collectif », Ndlr), premier disciple de Freud. Je sortais de l’industrie pharmaceutique, je n’étais pas branché psychanalyse, c’était une période où je revenais sur mes valeurs, sur ce que je voulais et ce que je ne voulais pas aussi. Je suis dès lors rentré dans cet univers, un véritable changement de vie, mais le processus avait démarré plus tôt. Ce chemin m’a ouvert des portes de l’ombre qui existe dans toutes les civilisations et de son intégration dans toutes les traditions du monde.
- Quel est le message global que vous souhaitez faire passer à travers cet ouvrage ?
Chaque jour, nous agissons comme des marionnettes, guidés par notre inconscient sur lequel nous n’avons aucun contrôle. La plupart du temps, nous fonctionnons en pilotage automatique, sans conscience de nos actes, car nous nous sommes pliés aux conventions que la société nous impose. L’ombre représente tout ce que nous refoulons pour être acceptés par les autres, en sacrifiant une partie de nous-mêmes et en nous amputant de certaines capacités. Cependant, lorsque nous devenons conscients, notre vision du monde change et nous pouvons agir en pleine conscience dans notre vie. C’est alors que nous sortons de ce pilotage automatique.

- A qui s’adresse ce livre en fin de compte ? A des gens “dans le dur”, qui doutent, ont un manque de confiance en eux, veulent progresser sur eux-mêmes ?
A tout le monde car chacun d’entre-nous est concerné. Sa lecture est un premier pas pour travailler son ombre, pour en sortir, c’est également prendre conscience de pourquoi on fait les choses. La première partie de l’ouvrage est une prise de conscience sur tes émotions, tes peurs, tes craintes… dans la deuxième partie, on nettoie tout ça, dans la troisième partie, il y a un vrai travail d’intégration possible, je réintègre et j’en suis acteur.
- C’est un premier ouvrage pour vous, combien de temps ça vous a pris, quel a été l’élément déclencheur pour vous lancer ? Entre la réalisation de la maquette, la rédaction, les illustrations, la relecture, la quête d’une maison d’édition… on imagine que ça a été un chemin de croix et à fonds perdus on peut aisément l’imaginer ?
Cela s’est fait en deux temps et de façon globale, c’est un projet de treize ans. La première partie remonte à un an et demi après ma formation. J’ai alors laissé tomber car je sentais qu’il était incomplet. Puis, il y a deux ans j’ai découvert d’autres outils de synthèse lors d’une retraite dans un ashram tibétain, j’ai modifié la mouture et réussi à trouver la bonne alchimie. Pour le reste, ça a été un véritable chemin de croix car ça n’est pas mon milieu. Je l’ai fait relire par des professionnels pour les corrections et des conseils. Pour eux, La trame, c’était OK, c’était carré et le créneau, intéressant, le bouquin, un livre à lire et à relire. Je l’ai envoyé à des maisons d’édition, je n’ai eu qu’un seul retour. Au bout du compte, une maison d’Auto-Édition m’a fait retravailler la mise en page, s’est chargé du référencement. Je suis à compte d’auteur, il y en a eu environ 130 d’imprimés dont 100 déjà vendus via Amazon, Fnac, Cultura, LibriNova… (imprimés sur commande et achetables dans toutes les librairies via les plateformes). Ce que j’aimerais, c’est qu’une maison d’édition le prenne, parvenir à le placer dans des librairies de tous types, pouvoir organiser des séances de dédicaces un jour…et pourquoi pas des conférences sur le sujet…




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